N°18 - Galerie LA FACTORY : Michèle Millerot - Edith Nicot - Anne Girard - Jean-Pierre Minella - APOL 2022

 

Bienvenue à la galerie La Factory

5 artistes invités 

Michèle Millerot, plasticienne
Edith Nicot, plasticienne, peintre, sculptrice
Anne Girard, peintre

Jean-Pierre Minella, peintre

et
Wisley Harakiri

 


Galerie La Factory
3 place François Mitterrand
58140 Lormes 
 

 

 

Michèle Millerot, plasticienne

 06 87 12 17 08

 m.millerot@orange.fr

michele-millerot.blogspot.com

 

Fabriquer est une attitude inhérente à ma vie.
Adolescente, je couds mes premiers vêtements, je bricole des objets en recyclant des tissus anciens, des emballages, je peins et restaure des vieux meubles récupérés ou chinés…

Déjà à cette époque, j’aime les matériaux, le maniement des outils et la précision de la main.

En 2001, j’intègre les ateliers d’Arts Plastiques des Beaux Arts de Dijon, sans savoir que le désir de la création artistique, malgré les affres et les doutes, ne me lâchera plus.

J’enchaîne les années d’ateliers : arts plastiques mais aussi modelage, peinture à l’huile, dessin à la craie, gravure ; les stages ponctuels : dessin à l’encre de Chine, papier végétal, origamis, construction de cabane, feutrage de laine et même  soudure car je découvre le fil de fer et le métal comme médium puissant. 

En 2018, je me forme à la sculpture papier à l’atelier de Nadine Morel.

A l’aise avec la matière, j’ai beaucoup de plaisir à varier les matériaux avec lesquels je vais pouvoir exprimer au mieux une envie de création, ma préférence allant toujours aux matériaux pauvres ou détournés.

Je me régale de ces moments un peu fiévreux d’intense mobilisation, de recherches, d’hésitations, d’essais en tout genre, au service d’une idée alors qu’inlassablement, je modifie une ligne, un équilibre de formes, une harmonie de couleurs.

J’aime aussi, une fois que l’idée a pris forme, l’exécution du travail qui devient quotidien, lent, quasi-méditatif surtout quand il s’agit de sculptures papier, d’art textile, de broderie…  le moment où l’esprit peut s’évader tandis que main et œil s’activent.

 

 

  

Edith Nicot, plasticienne, peintre, sculptrice

98 rue Berbisey - 21000 Dijon
Tél. 06 66 48 10 17

edith.nicot@bbox.fr
www.facebook.com/edith.nicot.1

Née en 1949, vit et travaille à Dijon.

Edith NICOT continue d’explorer le langage sensible, sensuel, poétique et formel de la couleur et de la matière. Depuis plusieurs années, son univers artistique s’est épuré jusqu’au défi de vouloir travailler avec une seule matière et une seule couleur.

Après de nombreuses recherches, c’est maintenant sur le papier qu’elle se concentre en explorant de nouveaux possibles. Le papier n’est plus alors utilisé en tant que support de l’acte créatif, il devient matière à part entière de l’œuvre. Sa matière c’est la feuille de papier de soie qu’elle plisse à la main ou la fibre de mûrier à papier, kozo, qu’elle étire, pour les métamorphoser en volumes. Sa couleur, c’est le blanc, synthèse chromatique de toutes les couleurs et à la fois minimalisme de moyens sur lesquels toutes les projections imaginaires sont possibles.

 

 
 
 

Edith NICOT créé aussi des papiers végétaux à partir de plantes régionales qu’elle récolte et transforme.

Elle peint également à l’encre de chine des impressions, des ressentis.

Son travail, issu de l’union des techniques traditionnelles et d’une vision plus contemporaine, manifeste toujours un intérêt prononcé pour les circonvolutions de la nature humaine, les chemins de vie qu’elles engendrent, les vibrations qu’elles suscitent où s’entrecroisent l’être et le paraître, le plein et le vide, la présence et l’absence, la mémoire et l’oubli, la mort … la vie.

De cette démarche vers le dépouillement, la simplicité, sont nées des pièces allant de quelques centimètres à quelques mètres, principalement blanches et pourtant contrastées par leurs reliefs, leur duplication, et leurs jeux de lumières et d’ombre. Elles nous emmènent vers d’autres mondes et nous invitent à prendre le temps de se laisser aller à la rêverie sur la vie, sur soi… 

EDITH NICOT

DE SOIE A SOI........

             Au départ, c'était juste une feuille de papier. Un peu plate, fine et avachie. Mais les mains d'une artiste l'ont métamorphosée. Elle a pris du volume. Elle est devenue une structure solide, résistante et d'un beau blanc lumineux. Une sculpture de papier... qu'on pourrait croire de plâtre ou de porcelaine.

             La magicienne, c'est Edith Nicot, artiste plasticienne, qui a choisi le papier comme son matériau de prédilection. Ses sculptures sont réalisées en papier de soie, celui qui est fabriqué à partir d'un type de mûrier aux très longues fibres. Des heures durant, à pleine main ou du bout des doigts, Edith Nicot malaxe, presse, triture amoureusement son papier, le plisse ou le froisse. Tous les sens sont en éveil. C'est un long processus créatif, un geste sensuel, répétitif et méditatif, pour aboutir à une œuvre belle, épurée, aérienne, raffinée, vivante...Un univers végétal, animal, organique...Et tellement proche de nous : de soie à soi !

             Edith Nicot, ancienne psychologue, aime à penser qu'elle révèle le papier comme elle a tenté, pendant 40 ans, de révéler ses patients à eux-mêmes : faire voir la noblesse et le remarquable là où n'apparaissaient que le quelconque, voire le méprisable.

            De simples « bouts de papier » ont franchi la difficile frontière du monde de l'art.

            Et, décidément, ces sculptures sont les reines du paradoxe : on les croit fragiles, mais elles sont fortes et résistent au temps. Même pas de jaunissement ni de poussière ! Étonnantes créatures !

 Mijo Leblanc

 

Anne Girard, peintre

06 74 73 71 62

girardanne6864@neuf.fr

 Deuis toujours, grâce à ma famille, j’ai baigné dans la couleur, le dessin, la peinture, la littérature.

Je pars en général d’éléments réels, d’une forme qui me parle, dont je tombe amoureuse, avec laquelle je chemine pendant un temps. Ou bien c’est un mot qui soudain me frappe, que je vois immédiatement sous la forme d’une image. J’étudie alors sa famille, ses nuances, je le conjugue, le décline, j’affine mon vocabulaire pictural.

l'atelier

La notion de série est importante pour moi, la variation, le décalage dans la répétition, les contrastes, les désaccords dans leur coexistence même.

Je travaille essentiellement sur papier, j’aime sa souplesse, sa fragilité, sa générosité. J’expérimente toutes les sortes de papier, du plus épais, voire du carton, au plus humble, par exemple le papier de soie des boîtes à chaussures…

J’utilise des encres, des craies, de l’acrylique, et aussi des collages, des empreintes, des monotypes, de la linogravure.

Je me promène parmi toute cette matière, je manipule, j’assemble, je superpose, j’efface ; jusqu’à trouver l’équilibre - ou le déséquilibre – qui me convient.

 


 

 

Jean-Pierre Minella, peintre

jpminella@yahoo.fr
www.jpminella.net
06 16 82 21 47

Résolument "abstrait".

Pas de référence à quoi que ce soit de concret, réel ou reconnaissable en dehors de l’œuvre elle-même. ​

En véritable autodidacte, année après année, je me suis inventé une technique toute personnelle qui m'a permis et me permet encore de matérialiser l'indicible et l'invisible dans leur énigmatique présence.​

Concentration, tension, plaisir, heureux hasards, impasses, bricolage, premier surpris, jubilation.

J'attaque, je tente, je piétine, je retente, je nuance, je garde, j'efface, trop tôt, trop tard, j'y reviens, je m'alerte, je change les règles, j'affine, je m'offre une pause, j'y retourne.​

Dans un monde saturé de rumeurs, discours en tous genres, commentaires à l'infini, blablas d'experts, colloques et autres forums, proposer des éclaircies de silence nécessaires à toute maturité.

​​

puzzle 2 - 65x50cm

 

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